vendredi 15 février 2013

Kerala Suite et fin !

Pendant que certains visitent un jardin aux épices sous la direction d'Augustin (poivre, cardamone, clou de girofle, cannelle ,curry, cumin, gingembre, moutarde, safran, vanille... deux autres (vous devinerez lesquelles?) expérimentent un Sirodhara au Santhigiri Ayurveda (!!!) in-croy-able !!!

L'āyurveda ou ayurvéda ou encore médecine ayurvédique, la « connaissance de la vie »,  est une médecine traditionnelle originaire de l’Inde, également pratiquée dans d'autres parties du monde. C'est une médecine non conventionnelle. L'ayurveda puise ses sources dans le Véda, ensemble de textes sacrés de l'Inde antique. En l'occurrence, il s'agit d'une approche dite holistique de la culture védique, dont l'hindouisme s'est librement inspiré. L'āyurveda demeure une forme de médecine traditionnelle encore vivace en Asie du Sud. (source Wikipedia).




Le Kerala est une des grandes destinations pour cette médecine ancestrale indienne.Un ordinateur vient de rendre l'âme (bon, un peu aidé par une chute de papa et ses quelques gestes d'humeur !).
Cet incident nous aide à prendre un peu de distance avec les iPod, iPad, iPhone et Wifi ! Le voyage est très dépendant d'Internet et de l'informatique (CNED, billets, préparation étape suivante).

Malgré 3 heures de virages, dans un paysage spectaculaire, nous arrivons à Kottayam qui acceuille toutes les communautés religieuses du monde entier qui viennent recruter en Inde et tout particulièrement au Kérala.

D'après nos discussions, les vocations se ralentissent ici aussi mais restent encore sur une belle dynamique que l'Europe n'a pas connu depuis quelques siècles.

Finalement nous continuons vers la côte, à Kumarakom pour voir un très beau lac et nous promener quelques heures sur les backwaters tellement connus. Bon ill faut reconnaître que c'est un peu décevant !

Pour apprécier, il faut passer 24 heures sur de très beaux bateaux, un peu chers, qui glissent le long des canaux.
Nous apprécions boe l'immense lac et sa brise. Nous visitons une usine de tapis en fil de palmiers, très interesant. Ces tapis, qui doivent se vendre une fortune en Europe sont fabriqués, sans machine électrique, sur des métiers à tisser gigantesques, dirigés par deux hommes.

Nous avons le plaisir de rencontrer le père Francis qui nous initie à l'histoire des chrétiens au Kérala.


Après deux jours calmes, nous partons pour Cochin. Nous quittons notre ami, Ganesh, notre chauffeur. Nous avons eu beaucoup de chance de le rencontrer. Les enfants sont tristes et émus de le quitter après 10 jours de connivence.























Retour sur la côte où la chaleur humide nous accable, dur dur de travailler...

Alors qu'une vague de froid et de pluie s'étend sur NY, Beyrouth et la France nous bénissons le conseil de Daniel de suivre les oiseaux migrateurs pour réaliser notre boucle en Asie ! Nous n'aurions pas supportés ce climat etouffant et humide très longtemps.

Cette chaleur est largement comensée par l'histoire et la nostalgie qui se dégagent de Cochin et tout particulièrement de Fort Cochin.
C'est une ville au passé colonial exceptionnel qui a garder une diversité unique en Inde. Ici se côtoient de gigantesques filets de pêche chinois, une synagogue vieille de 400 ans, des mosquées anciennes, des demeures portugaises bâties il y a un demi-millénaire et des vestiges du Raj britannique.

Un mélange de Portugal médiéval, de Hollande et de campagne anglaise se trouve transplanté sur la côte tropicale de Malabar. Un charme fou et de quoi chîner de pures merveilles dans le "Jew Town"...

La ville est paisible, presque reposante. Les filles s'équipent en magnifiques habits indiens.

Le soir, nous découvrons un spectacle de danse, le thelekathi. Etonnant mime, qui joue avec les expressions du visage et des jeux demain. Cette danse mime donc en Pali, une langue qui n'existe plus. C'est donc une succesion de postures, rythmées par une tabla (percussion), une sitar et des chants magnifiques. Les spectateurs doivent donc être très vigilents pour suivre ces grandes fresques qui peuvent durer 9 heures.

Nous quittons Nadia, après une petite dizaine de jours d'amitié.


"Mothée monté avion" répété 50 fois pour être sûr que l'on n'oublie pas ! Timothée se réveille en sursaut la nuit avec le même leitmotiv ! Non on ne risque vraiment pas de l'oublier...Nous volons, par une de ces nombreuses compagnies aériennes low cost vers Bangalore, capitale de l'Etat du Karnataka.

Nous avons le sentiment de ne pas avoir consacré suffisament de temps au Kerala "God's own country !".

Là encore, une envie d'y revenir plus longtemps. L'histoire, sa côte, ses colinnes, ses planttations, ses innombrables églises... Trop de choses à voir pour un trop court séjour.