samedi 24 novembre 2012

PYIN OO LWIN, restée si britannique


22, 23 et 24 Novembre

Tout d’abord, on y arrive, par le plus grand des hasards croyant avoir réservé pour Mandalay !

On nous avait prévenus qu’il fallait essayer de réserver avant d’arriver en Birmanie pour éviter de chercher pendant des heures des logements à de prix exorbitants… Nous nous sommes donc connectés sur différents sites de réservation… qui sont toujours assez opaques sur les conditions de remboursement, de réservations… 

Bref, Bruno avait réservé, trop rapidement pour nous rendre compte, finalement que nous étions à 70 km de la ville de Mandalay. Nous avions décidé de garder ces réservations pour découvrir un lieu moins touristique.

Donc, en fait c’est à 70 km de Mandalay, au Nord-Est sur la route de la Chine.

Et 70 km en Birmanie, ce n’est pas moins de 4 heures en train et 2 h 30 en camion… où on s’entasse tout le long de la route avec marchandises et quelques moines… Certains voyageurs finiront sur le toit où les filles auraient bien voulu aller…

Finalement, cette erreur nous est bénéfique. Nous arrivons dans une ville de garnisons, créée par les anglais pour leurs officiers à 1.200 mètres d’altitude. Il y a même une horloge, offerte par la reine Victoria, qui reproduit les cloches de Big Ben…

Il y a donc, dans cette ville, des népalais, des indiens, des pakistanais, des bangladeshis… arrières petits-enfants des soldats de sa Majesté. L’armée birmane est passée de 190.000 hommes à l’indépendance à 400.000 aujourd’hui.





Nous arrivons donc dans un hôtel, tout en bois, à quelques kilomètres du centre qui nous offre des conditions idéales pour… étudier ! (« Vous l’avez fait exprès, les parents ! »). On étudie donc des longues matinées. L’après midi, on loue des vélos et on parcourt cette très belle ville en calèche et notamment son jardin botanique formidable, créé en 1917 et très bien entretenu. Sacrés anglais ! Dans chaque colonie, ils avaient su créer des jardins botaniques qui ont été entretenus après les indépendances. 



A Pyin oo Lwin, il y a notamment un musée de papillons qui recueille 30.000 spécimens de toutes les couleurs ! Même le meilleur peintre impressionniste ne pourrait reproduire ces couleurs naturelles Splendide !