jeudi 15 novembre 2012

Adieu Mékong... Sabaidee ka(p) Thaïlande !


Nous quittons avec grand regret les pays de l'ancienne Indochine...


Trois mois en Extrême Orient pour découvrir la vivacité et la diversité du Vietnam, pour prendre conscience de l’histoire glorieuse (Angkor) et dramatique (génocide) du Cambodge et pour apprécier la sérénité bouddhiste et l’environnement préservé du Laos avec notre... coup de coeur Luang Prabang.

Pendant deux mois et demi, nous avons suivi et remonté le Mékong par tous les moyens : bateaux, vélos, bus, voiture… 

Malheureusement, nous ne le retrouverons plus, ni en Birmanie, ni en Chine. Nous sommes un peu tristes. Ce fleuve nourrit plusieurs centaines de millions de personnes sur 4.400 km à travers 7 pays. Quel fleuve, sur la planète, est plus généreux ? Pour le moment, il est encore relativement utilisé pour des projets hydrauliques, mais lors de notre passage, un projet de barrage au Laos, venait d'être inauguré. La pression, sur ses ressources hydrauliques, est déjà grande. la Chine, le grand voisin, dicte sa loi, en amont aux quatre autres pays, réunis au sein de la Mekong river Commission

Les voyageurs disent qu'il faut toujours quitter un lieu, un peu frustré, ça permet d'y revenir... 

Nous avons donc une grande envie de revenir, peut-être pour le faire dans l'autre sens et pour finir en beauté dans le delta du Mékong, tellement intéressant et trop vite traversé.





8 Novembre, découverte de la Thaïlande

Les villes frontières, de part et d'autre du Mékong, ressemblent à toutes les villes frontières : beaucoup de trafics, des propositions de toutes sortes  un marché officiel et un marché parallèle et plein de visiteurs en transit...   

Le passage de frontière (encore en bateau) est rapide et simple. Déjà, on peut sentir les différences de rythme entre les deux pays : tranquille, serein et assez "artisanal" au Laos et plus réactif, commercial et très organisé en Thaïlande. 

Dans deux ans, un long pont ("point de l'amitié, certainement) sera inauguré dans quelques années entre les deux rives. Adieu alors le transport de frontière, plus romantique, en bateau !

Nous prenons la route (5 heures) pour Chiang Mai. Nous partageons le Minivan avec d'autres touristes d'autres horizons. Tout est tellement facile en Thaïlande...




Chiang Mai nous déçoit un peu : trop urbain, temples moins beaux, moins "habités" qu'à Luang Prabang, beaucoup de touristes de toute acabit et des attractions pour tous les goûts (aquarium, saut en élastique avec des singes, grattement de poils de tigres, rodéos à cheval, bain avec les éléphants, retraite et vie avec les moines, cours de cuisine, cours de boxe thaïlandaise, etc.)... Nous, on préfère un peu plus d'authenticité. 
Comme dans chaque pays, les enfants ont fixé une "tradition". Les parents leur donnent 5 USD à chacun et ils peuvent acheter ce qu'ils veulent. Seule consigne de papa : ça ne doit pas prendre de place et ne pas être lourd !). Le choix se limite donc régulièrement à des tee shirts (de bières locales !), à des portes clefs ou à des voitures en plastique qui ne résistent pas à Timothée !

Le temps pour Bruno de faire les visas Bangladeshis que nous espérons recevoir avant notre départ en Birmanie le dimanche suivant. Les passeports partent pour Bangkok par le Consulat. A suivre... On croise les doigts...

Nous décidons donc d'avancer notre séjour à Paï, petit village, perdu dans les montagnes à 4 heures de Chiang Mai.