Le lendemain, nous avons eu la chance de pouvoir visiter un projet de développement de Rupantar qui organisait un « concours » entre cinq groupes de jeunes de villages différents. Dans un village particulièrement pauvre de cette région si exposée aux cyclones et à la saison des pluies.
Lever tôt, nous avons pris un bateau rapide (comme un zodiaque) pour descendre un des nombreux bras du Gange et atteindre le village.
Dans un brouillard très bas, des berges très actives et quelques bateaux surpeuplés en bois en en fer, dans la région ou vivent crocodiles et tigres… cette descente restera longtemps gravée dans nos mémoires… Quelles images insolites !
Le spectacle commence avec le lever aux couleurs et le lancement de colombes pour lesquels nous sommes sollicités. Les enfants passent par groupe, avec une chorégraphie assez travaillée qui est présentée devant les adultes. Ça représente un immense travail de formation et de conception. L’assemblée est séparée entre hommes et femmes, boulette des parents qui s’assoient où il ne faut pas, à l’inverse de la tradition !!!
Le spectacle commence avec le lever aux couleurs et le lancement de colombes pour lesquels nous sommes sollicités. Les enfants passent par groupe, avec une chorégraphie assez travaillée qui est présentée devant les adultes. Ça représente un immense travail de formation et de conception. L’assemblée est séparée entre hommes et femmes, boulette des parents qui s’assoient où il ne faut pas, à l’inverse de la tradition !!!
Nous sommes appelés à présenter un numéro que nous n’avons
pas vraiment répété. Nous montons sur scène devant des centaines de personnes
étonnées et tout sourire. Notre prestation est évidemment hésitante et assez
pitoyable ! Quelques passes de rock acrobatiques et chansons de
Noël ! Surtout, nous nous sentons
coupables de ne pas interpréter
plus facilement une prestation
typiquement française comme « partage » et « cadeau » à
ceux qui nous accueillent. Nous ne sommes pas vraiment une famille
d’artiste ! On se promet d’y travailler !Malheureusement, nous devons partir avant la fin du spectacle avec un grand regret d’être toujours « en transit », un peu trop « voyeur » et pas assez « acteur » et de ne pouvoir participer et partager la vie des gens un peu plus longtemps. C’est notre seule frustration sur ce voyage !