La Birmanie est traversée du Nord au Sud par le fleuve,
l’Irrawadi coule sur 2.700 kilomètres.
Véritable voie de communication et fleuve nourricier, comme
le Mékong ou le Nil, il peut se naviguer entre Mandalay et Bagan, ces deux
sites magnifiques.
Notre famille « aimante » les birmans. Les guides birmans, pourtant très sollicités par leur propre groupe, viennent nous parler et nous aider à préparer les prochaines étapes… Vraiment serviable, disponible et sympathique ce peuple birman. Nous avons moins de succès avec les touristes… Il faut dire que la famille prend de la place !
Les touristes, à cette période de l’année, sont plutôt en
groupe et âgés. Nous croisons assez peu de « routards » au budget
serré. La Birmanie reste un pays cher. L’obligation de rentrer et de sortir en
avion grève les budgets.
Le long du fleuve, les villages de pêcheurs se succèdent. Ils semblent bien pauvres,
juste pour nous rappeler que derrière ces croisières et ces moments féériques,
vit une population, privée de liberté et très pauvre… La culpabilité du
touriste qui resurgit !
On s’offre un repas au restaurant avant que papa nous fasse
travailler oralement quelques matières du CNED…
Nous arrivons en début de soirée à Bagan dans un hôtel
réservé depuis quelques semaines… Impossible de dénicher une chambre en cette
période de pointe. Le pays n’était pas encore préparé à cet afflux de
touristes.