Lors de ce trek, nous découvrons des tas d'arbres que nous ne connaissons pas.
Cette zone, en altitude est préservée et bien arrosée. La très faible densité démographique (que des villages ethniques pratiquant juste le brûlis sur de petits espaces) préserve la région d'une dégradation.
L'hévéa : L'arbre qui donne le caoutchouc. Il lui faut sept années pour commencer à pouvoir récupérer sa sève. Pendant cette période, il faut le préserver des Buffalos gourmands qui aiment se feuilles. Après, on pratique une brève entaille en fin de journée, pour récupérer le caoutchouc le lendemain matin qui sera vendu à des entreprises de chimie. L'Hévéa peut fournir du caoutchouc de qualité pendant une vingtaine d'années. Malheureusement, c'est un arbre qui exige beaucoup d'eau et qui assèche donc la terre. On ne peut plus rien replanter après.
Pour en savoir plus, lire les livres de Erik Orsenna, et notamment "l’exposition coloniale".
On découvre aussi des forêts de tecks, bois de grande qualité, qui est utilisé pour les meubles, les charpentes et autres. Sa densité est tellement forte, qu'on dit qu'il est imputrescible (c'est-à-dire que l'eau ne peut pas rentrer dedans). Il est donc utilisé dans la navigation depuis des siècles...
L'eggplant (l'aubergine), avec sa superbe fleur et sa plante. L'occasion de réviser les cours du CNED pour les filles.
Les herbes médicinales d'une couleur hallucinante que l'on ne peut trouver que dans la nature, fécondées par les oiseaux.
Aucun artiste, maître de la couleur, n'arriverait à produire ces gammes de couleurs.