22, 23 et 24 Novembre
Tout d’abord, on y arrive, par le plus grand des hasards
croyant avoir réservé pour Mandalay !
On nous avait prévenus qu’il fallait essayer de réserver avant d’arriver en Birmanie pour éviter de chercher pendant des heures des logements à de prix exorbitants… Nous nous sommes donc connectés sur différents sites de réservation… qui sont toujours assez opaques sur les conditions de remboursement, de réservations…
Bref, Bruno avait réservé, trop rapidement pour
nous rendre compte, finalement que nous étions à 70 km de la ville de Mandalay.
Nous avions décidé de garder ces réservations pour découvrir un lieu moins
touristique.
Donc, en fait c’est à 70 km de Mandalay, au Nord-Est sur la
route de la Chine.
Et 70 km en Birmanie, ce n’est pas moins de 4 heures en
train et 2 h 30 en camion… où on s’entasse tout le long de la route avec
marchandises et quelques moines… Certains voyageurs finiront sur le toit où les
filles auraient bien voulu aller…
Finalement, cette erreur nous est bénéfique. Nous arrivons
dans une ville de garnisons, créée par les anglais pour leurs officiers à 1.200
mètres d’altitude. Il y a même une horloge, offerte par la reine Victoria, qui
reproduit les cloches de Big Ben…
Il y a donc, dans cette ville, des népalais, des indiens,
des pakistanais, des bangladeshis… arrières petits-enfants des soldats de sa
Majesté. L’armée birmane est passée de 190.000 hommes à l’indépendance à
400.000 aujourd’hui.
Nous arrivons donc dans un hôtel, tout en bois, à quelques
kilomètres du centre qui nous offre des conditions idéales pour… étudier !
(« Vous l’avez fait exprès, les
parents ! »). On étudie donc des longues matinées. L’après midi,
on loue des vélos et on parcourt cette très belle ville en calèche et notamment
son jardin botanique formidable, créé en 1917 et très bien entretenu. Sacrés
anglais ! Dans chaque colonie, ils avaient su créer des jardins botaniques
qui ont été entretenus après les indépendances.
A Pyin oo Lwin, il y a
notamment un musée de papillons qui recueille 30.000 spécimens de toutes les
couleurs ! Même le meilleur peintre impressionniste ne pourrait reproduire
ces couleurs naturelles Splendide !