mardi 30 octobre 2012

TRAVERSEE DU LAOS EN BUS DE NUIT DIRECTION VENTIANE...

On retente l'expérience du bus de nuit !

INLASSABLEMENT Bruno prépare les prochaines escales:
Demande de Visa, réservation des transports, confirmation des contacts ....
Inlassablement Lucile fait, défait, refait les bagages...

Cette fois-ci, nous avons de la chance. Nous récupérons 6 places couchettes (des vraies couchettes allongées) dans un bus local pour 13 heures de routes pour environ 600 kilomètres ! Arrêts fréquents (à chaque fois, la lumière forte éblouie), musique et Karaoke forte mais nous dormons un peu... Maguelone est ravie. Ellle voulait du "root" et de l'authentique !

Le Karaoke est devenu le loisir préféré des asiatiques. A chaque halte, dans chaque village, il y a toujours un karaoke qui braille sa musique. le plus insupportable est vraiment quand les gens chantent faux, d'une voie suraiguë. Nous apprenons d'ailleurs, qu'il existe un langage karaoke (comme pour nous le langage SMS et texto), avec l'alphabet latin. C'est donc une langue uniquement phonétique qui s'exporte dans toute l'Asie, au-delà de la multitude d'alphabets locaux et nationaux. Vive la mondialisation ! ! ! 

Nous avons beaucoup de chances avec les enfants qui voyagent merveilleusement bien dans tous les types de transports : bus, voiture, tuktuk, taxi, minivan ou train... Personne ne se plaint jamais et ils prennent du plaisir dans chaque mode de transport... 

La traversée du Laos est longue. Le pays s'étend sur la moitié de la superficie de la France mais il mériterait des routes mieux entretenues. Après la révolution de 1975, le pays est devenu communiste avec un parti unique. Aujourd'hui, il s'inspire beaucoup du grand voisin chinois : développement de l’initiative privée, partir unique, capitalisme toléré mais surveillé... La Chine est d'ailleurs le grand investisseur dans le pays : routes, réseau de voie ferrée (on parle d'un TGV qui relierait Kunming en Chine au Cambodge, via le Laos). La Chine investit aussi dans les forêts, dans les mines et surtout dans les projets hydrauliques...  Il est difficile, voire impossible de dire "non" au grand voisin du Nord !