mardi 29 janvier 2013

Pondichery... ancien comptoir français

Ce dimanche 27, nous sommes partis visiter Pondichery.



Sur le chemin, nous avons visité la fraternité des Petits gris (Frères de Saint Jean), fondés par le Père Marie-Dominique Philippe, qui accueillent des enfants orphelins du SIDA. Nous avons la chance de pouvoir échanger avec le Père Pierre qui nous fait visiter cette splendide mission, mitoyenne de l’université de Pondichéry.

Puis nous poursuivons sur le vieux quartier français de Pondichéry , ancien comptoir français.


Un peu d’histoire. 


En janvier 1673, un militaire français achète au sultan local, le village de Pondichery. Ainsi débute l’épopée de la France aux Indes. Pondi devient la base française du commerce dans cette région en devenant le siège des établissement français des Indes qui rivaliseront quelques temps avec la Compagnie des Indes orientales de l’empire britannique. Cependant la splendeur de ce comptoir a été assez éphémère. 
Les Anglais la rasèrent en 1761 pour nous rétrocéder les ruines quelques années plus tard. En 1947, à l’Indépendance de l’Inde, la ville reste française et sera rétrocédée en 1956. L’influence française est encore réelle grâce au rayonnement de son Alliance Française et de de l’Institut français d’Indologie.

Les rues s’appellent rue de Suffren, rue de l’évêque, de la Bourdonneraie, rue Surcouf… Son monument français aux mots se dresse devant la mère et nous trouvons une messe en… français. ("Encore !" hurlent les filles qui finiront par surveiller Timothée... en jouant au cricket sur al place de la Cathédrale !).

Nous récupérons notre amie, Nadia, qui arrive de New York et qui va passer quelques jours avec nous. Sa connaissance du sous-continent indien (Népal et Inde) et du bouddhisme sont évidemment sollicités.

Sri Aurobindo


Les filles vont les emplettes. Maguelone s’achète des bagues aux doigts de pied, pour faire plus indienne ! Guillemette et Justine s’achètent des tissus, casquettes et sacs en matériaux recyclables !

Nous faisons un bref détour pour visiter l’Ashram de Sri Aurobindo et de la Mère, qui continue à avoir une grande influence, grâce à leurs œuvres et aux retraites proposées.




Le soir, nous avons la joie d’être invités à dîner par Tamara et Cyril, installés depuis 5 ans dans le Tamil Nadu. Encore une vraie chouette rencontre bien amicale! Les échanges sont joyeux et spontanés. Tamara, Cyril et Chloé, nous espérons vivement vous retrouver dans ce pays… qu’on n’ose nommer ou bien ailleurs, « on the road ».


Nous avons découvert la Viparasa, grâce à Nadia et Tamara,qui l’ont toutes deux expérimentée en Inde ou dans un monastère Tibétain. 

Voilà ce que nous retenons : La vipassana est une méthode de méditation découverte et enseignée  par le Bouddha. Elle consiste à simplement prêter attention à la réalité.

Dans cet enseignement, regarder les choses telles qu'elles sont s'accompagne d'une découverte des pensées, sensations, émotions en explorant sa propre conscience. Le retraitant peut passe généralement une dizaine de jours, en silence total, sans le recours à la musique ou à la lecture. Il est cependant suivi et observé par des seniors.