jeudi 6 juin 2013

La sublime et mystérieuse île d'Olkhon, épicentre d'énergies... telluriques...

Un proverbe russe dit : « Si tu ne crois pas au paradis, c’est que tu n’es jamais allé sur l’île d’Olkhon ! ».


Nous avons été aiguillés par Nicolas Pernot, un français baroudeur qui a posé son sac depuis plusieurs mois dans ces lieux. Tellement enthousiasme, nous avons suivi ses conseils de raccourcir nos séjours urbains en Russie pour consacrer plus de temps à cette île.



Nicolas a pratiqué presque tous les métiers, à la manière du Passepartout de Jules Vernes. En ce moment, il est guide-photographe et ami dans la mythique Guest House de Nikita à Olkhon.

D’une personnalité si sociale, si généreuse, si conviviale, les enfants l’ont tout de suite « adopté ». Il conseille Maguelone la photographe et laisse conduire son antique minibus russe à Augustin ! Encore une belle rencontre sur notre voyage !


Son site « nomadement vôtre » montre son talent de photographe et surtout son amour pour ces régions. Ses photos sur le chamanisme sont édifiantes : http://www.nicolaspernot.com/

Avec passion et amitié, il nous initie tout doucement à ce lieu si serein et pourtant si… mystérieux.


Parce que l’île d’Olkhon est incontestablement un des plus beaux endroits de tout notre périple avec des paysages superbes, des falaises spectaculaires, une tranquillité rare et précieuse et des vibrations… telluriques positives !

En effet, cette île longue de 72 km, est considérée par les Bouriates comme l’un des cinq pôles mondiaux de l’énergie chamanique. Elle se laisse donc approcher facilement par le touriste de passage mais se livrera certainement beaucoup plus à celui qui lui donne du temps…

Le Rocher du Chaman
Nous découvrons donc le chamanisme. C’est une pratique centrée sur la médiation entre les êtres humains et les esprits de la nature ou les âmes du gibier, les morts du clan, les âmes des enfants à naître, les âmes des malades à ramener à la vie, etc. C'est le chamane qui incarne cette fonction, dans le cadre d'une interdépendance étroite avec la communauté qui le reconnaît comme tel.

Le chamanisme prend sa source dans les sociétés traditionnelles sibériennes. Partie de la Sibérie, la pensée chamanique a essaimé de la Baltique à l'Extrême-Orient et a sans doute franchi le détroit de Béring avec les premiers Amérindiens. On observe des pratiques analogues chez de nombreux peuples, à commencer par les Mongols, qui seraient tous originaires de Sibérie, mais aussi au Népal, en Chine, en Corée, au Japon, chez les Amérindiens d'Amérique du Nord, en Afrique, en Australie et chez les Amérindiens d'Amérique latine.

Le chamanisme pose question aux anthropologues. Parfois qualifié de sorcellerie, de magie, souvent associé à des rituels animistes il est considéré aussi par certains d’entre eux comme une religion. Le chamane, son acteur principal a donc plusieurs attributions qui varient d'une région à l'autre, mais aussi et surtout d'une époque à l'autre : neutraliser un ennemi, traiter certaines maladies, nommer un enfant, faire tomber la pluie, attirer le gibier…



Pour pouvoir communiquer avec les esprits, le chamane se met en transe grâce à ses rituels n animés en autres par des rythmes de tambours. (Sources Wikipedia).


Evidemment, nous pensons aux similitudes avec le vaudou, découvert au Bénin et approfondi un peu lors de nos années en Haïti mais après une brève recherche sur le Web, il n’y a pas eu de contact ni de parenté entre ces deux « cosmologies ». 




En attendant les superbes photos de Maguelone, plus travaillées, plus artistiques... mais beaucoup plus lourdes donc inchargeables depuis ce coin de paradis !